Des produits laitiers non certifiés en circulation au Cameroun

Les aliments lactés vendus sur le marché ne sont pas reconnus par l’Anor.

Agriculture: la tomate en conserve, chasse gardée de l’importation au Cameroun

Depuis la fermeture de la Société des conserveries alimentaires du Noun, le Cameroun est dépendant de l’importation. Pourtant le pays dispose d’un potentiel de production de tomate qui n’est pas exploité.

Collecte de déchets plastiques: entre désir de conformité et obstacles au processus

Plusieurs acteurs de la gestion des déchets au Cameroun ont encore du mal à s’acquitter du permis environnemental de plus de 10 millions de FCFA exigé par le gouvernement pour exercer cette activité.

Découverte: trois étudiants inventent la machine à éplucher les pommes

Ils envisagent mettre en place un modèle destiné aux ménages.

Hydrocarbures : Les vraies raisons de l’augmentation des prix au Cameroun

La production de la Sonara est devenue insuffisante pour satisfaire la demande nationale, et l’entreprise ne dispose plus d’une trésorerie solide.

17 juin 2011

La ruée des banques Africaines au Cameroun


Le taux élevé de bancarisation du Cameroun attire les investisseurs
Le secteur bancaire camerounais s’enrichit depuis quelques temps de nouvelles banques étrangères. Avec un taux de bancarisation de 10%, le marché bancaire camerounais suscite un réel intérêt. Ces banques sont nationales, Afrcaines et occidentales, notamment Françaises et sont en quête de marché pour leurs excédents de capitaux. Cependant, les banques qui sollicitent le marché camerounais sont essentiellement Africaines. En moins de dix ans, cinq institutions bancaires africaines ont déjà fait leur opération de charme au Cameroun. Il s’agit notamment de Ecobank, Union Bank of Cameroon (UBA), Atlantique Banque, Océanic Bank et Attijariwafa.  La nouvelle venue dans l’espace bancaire, est la banque gabonaise et franco-gabonaise BGFI Bank (Pascaline Bongo, la fille du président gabonais Omar Bongo Ondimba, est la propriétaire ndlr),  dont l’autorisation d’ouverture des agences à Douala a déjà été donnée.
Cette institution financière est actuellement entrain d’implanter deux agences dans les quartiers Akwa et Bonanjo à Douala. Une source au sein de la Bgfi a confié que la banque prévoit de s’étendre vers d’autres villes du Cameroun. Les sites ne nous ont pas été communiqués. 

Selon des sources à la Commission des banques de l’Afrique centrale (Cobac), une banque nigériane va également s’installer au Cameroun dans les mois avenir. Il s’agit en l’occurrence de Incontinental Bank of Nigéria. Au cours de l’année 2009, Chris Alabi, le directeur général de cette banque avait effectué une mission de sensibilisation au Cameroun dans l’optique de chercher des partenaires locaux. Cette banque nigériane viendra s’ajouter à deux autres banques nigérianes ; Union Bank of Cameroon (UBA) et Océanic Bank, très actives dans le paysage bancaire camerounais depuis l’année 2010.
UBA par exemple, compte déjà une dizaine d’agences à travers le pays, dont quatre pour la seule ville de Douala. L’autre banque Africaine en vue est la banque sud africaine Skye. Une source a l’Apecam a confié que cette banque pourrait déposer ses valises cette année 2011 et porter ainsi le nombre de banques à 13.  L’arrivée de ces nouvelles banques africaines booste la concurrence dans le secteur bancaire et a des impacts sur l’économie camerounaise. 
Christelle Kouétcha 

Les services bancaires sur internet se multiplient


Cette nouvelle technologie de l’information et de la communication  a apporté un coup de pousse à l’amélioration du taux de bancarisation du Cameroun.
Les services de paiement bancaire associés à internet se multiplient davantage au Cameroun. La banque en ligne fait son petit bout de chemin. Virement bancaire, transfert d’argent, carte de crédit, coupons de fidélité, porte-monnaie  électronique, tout est disponible sur le e-internet des banques camerounaises. En un seul clic, les clients des banques sont servis. A Ecobank, les services internet E-alert, E-statement, Internet Banking, sont de plus en plus sollicités. 
Une source au sein de cette institution bancaire a confié que depuis le lancement de ces produits plus de 10.000 clients se sont déjà abonnés à la donne.  Les produits Ebanking donnent entre autre la possibilité aux clients d’avoir accès à leur compte 7 jours sur 7 et d’être informé Ssur les mouvements effectués.  « Avec l'aide de la banque en ligne, les clients peuvent simplement accéder à leur compte bancaire en ligne au lieu d'aller à la banque la plus proche de compléter toutes les missions de banque », indique un responsable de Ecobank.
Le nouveau canal de distribution de services par internet est davantage un outil de concurrence. Chacun y a va de sa formule pour défier toute concurrence. Mboabiz a appris au sein de la Banque international du Cameroun pour l’Epargne et le crédit (Bicec), que de nouveaux produits Ebanking sont entrain d’être mis sur pied. Les nouveaux services qui seront présentés dans les tous prochains jours, permettront entre autre de faire des transferts de fichiers, des paiements par câble.
Ce dernier service par exemple, permettra aux chefs d’entreprises d'envoyer des paiements pratiquement n'importe où au monde grâce à une sécurité supérieure. 
Ce service viendra s’ajouter au produit E-Banking dénommé « Bicec.com », qui permet aux abonnés de consulter  leurs transactions, de commander des chéquiers, de faire des recherches d’écriture et des virements de compte à compte. Selon Pascal Rebillard,  directeur général de la Bicec, plus de 10.000 abonnés se seraient inscrits à cette formule dés le lancement du produit Bicec.com. « Les banques travaillent pour s’arrimer au besoin des clients », conclut le  Dg.
D’autres banques sollicitent les opérateurs de téléphonie mobil pour réaliser les opérations E-Banking via le téléphone portable. La banque commercial Standard Bank en collaboration avec la société de téléphonie mobil Mtn, a mis sur pied le servie Mobile Money. Qui permet aux clients de consulter leurs transactions bancaires.  Cependant, le E-Banking n’est pas toujours fiables. « Certains fraudeurs peuvent tenter d'abuser la confiance des clients  en leur  adressant un email leur demandant de donner des informations personnelles (numéro de carte bancaire, identifiant / mot de passe à la banque en ligne) sur un site factice qui ressemble au site de la banque où vous êtes abonnés », c’est pour quoi le client doit être vigilent », explique un responsable de E-banking à la Bicec.
Ce dernier nous confie que certains clients de cette banque ont été plusieurs fois été tentés par ces arnaqueurs. Des messages d’alerte sont d’ailleurs inscrits sur le site de la bicec pour informer la clientèle. Loin sans faut, cette clientèle qui se recrute dans toutes les classes sociales, reste friande de nouveauté. « J’utilise le E-Banking depuis presque deux ans, je suis satisfaite  car c’est plus rapide et efficace. Il suffit de suivre les règles de ton banquier pour éviter les arnaques. Le E-banking est un grand pas pour les banques camerounaises », se réjouit Berthe Mballè, chef d’entreprise. 
Christelle Kouétcha 

Douala: Les distributeurs automatiques de billets bondent les rues


Les responsables des banques utilisent cet outil  pour se rapprocher de leur clientèle
Difficile de voir une agence de banque sans distributeur automatique de billets de banques dans la capitale économique. Toutes les banques camerounaises veulent s’arrimer à la nouvelle donne. La nouvelle agence de la société générale des banques au Cameroun (Sgbc) ouverte  en décembre 2010, au quartier Ndogbong, n’a pas échappé à la règle. Un Dab est accroché sur un mur de l’agence. Dans toutes les agences des banques Ecobank, Bicec, Afriland First Bank, Union Bank of Cameroon, et autres les clients ont la possibilité de retirer de l’argent en espèce dans leur compte sans peine. Cette nouvelle politique marketing des banques, a vu le jour depuis le début de l’année 2007.   
Les banques dans la politique de se rapprocher de la clientèle ne ciblent pas les quartiers pour installer le Dab. Quartiers résidentiels, quartiers populaires, toutes les agences disposent toujours d’un Dab. Expert financier, M. Boum, explique que ce principe de banque de proximité par le Dab est un rapprochement stratégique pour les banques. « Autrefois les banques a capitaux étrangères ciblaient plus la clientèle dans les grandes entreprises.
Mais au fil des ans, ces grandes entreprises sont pratiquement les même pourtant les banques ont doublé. Du coup les banques n’avaient plus assez de clients. Elles ont compris qu'il était important de se retourner vers le marché des particuliers qui est un marché de masse. C'est pour cela qu'elles ouvrent des agences partout dans les lieux reculés, les  périphériques », explique l’expert. Ainsi,  les distributeurs automatiques de billets (Dab) sont mis en place dans toutes ces banques pour faciliter l'accès aux mouvements d'argent par cette masse. Pascal Rebillard, président de L’APECAM a indiqué que cette politique de proximité utilisé par les banques a eu un apport positif dans l’augmentation du taux de bancarisation du Cameroun. « Plus les banques camerounaises se sont rapprochées de la clientèle, plus les gens ont fait confiance à la banque », conclut-il.   
Au quotidien, des sommes d’argent qui avoisinent les 5 à 25 millions sont insérées dans les distributeurs.  Le matériel utilisé pour la fabrication des Dab est assez solides. « Il est difficile de briser  un Dab », rassure un vigile gardien du Dab de l’agence Ecobank Ndokoti. Comme cette banque, plusieurs autres banques recourent aux agents de sécurité pour sécuriser les clients qui se servent. Un responsable de la société générale des banques du Cameroun confie que les Dab sont toujours équipés, des radars dans les systèmes de sécurité qui déclenchent l'alerte au siège et d’un dispositif particulier qui se met en place pour bloquer l'opération frauduleuse que voudrait commettre un « malfrat ». Malgré tout ce dispositif de  sécurité, des clients se plaignent davantage. « Il y a certains Dab qui sont installés à des endroits dangereux. C’est le cas du Dab d’Ecobank à l’immeuble Pmuc à Akwa. A tout moment vous pouvez vous faire agresser par des enfants de la rue qui sillonnent et regardent vos opérations. Ce n’est pas sécurisant », craint Arlette Tsamo.
Christelle Kouétcha

Pascal Rebillard: « Au Cameroun les banques ont octroyé 80.000 à 90.000 prêts en 2010 »

Président de l’Apecam et Directeur Général de la Bicec, il s’exprime sur le paysage bancaire au Cameroun   


Qu’est ce qui explique cette hausse considérable du taux de bancarisation au Cameroun ?

Le taux de bancarisation du Cameroun augmente depuis presque trois ans.  Il est actuellement de 10%. En effet, les banques ont compris qu’il y'avait des clients qui méritaient leur attention. Toutes les banques de l’APECAM que je représente, font des efforts auprès des particuliers,  et auprès des petites et moyennes entreprises. Les gens, quelque soit la catégorie de la clientèle, ont maintenant accès à un ensemble de services adaptés. Toute cette bancarisation, ne s’arrêtera pas à mon avis du fait de l’arrivée des moyens les plus modernes et les innovations technologiques. Cet engouement des banques à l’innovation et à l’optique de se rapprocher de la proximité sont des raisons valables pour que le taux de bancarisation du Cameroun ne cesse d’augmenter considérablement. Il ne faut pas surtout l’oublier, une banque c’est d’abord un commerce.    

Un communiqué de L’APECAM annonçait que la surliquidité des banques a augmenté. Qu’entend-on par surliquidité bancaire ?

Ce point est très important, car au départ la banque est un moteur de l’économie. Elle joue un rôle intermédiaire entre les dépôts du client et les prêts qu’elle octroie, aux particuliers, aux PME et aux grandes entreprises. Le fait d’avoir plus de clients entraîne forcément des dépôts supplémentaires sur des comptes qui ont connu une bonne croissance depuis deux ans. Logiquement, cet accroissement de dépôt ne devrait pas s’arrêter. Les crédits en face sont effectivement moins importants que les dépôts. En plus ce qu'il ne faut pas oublier dans ce que l’on appelle la surliquidité, c’est que les chiffres sont souvent forts mais très utiles. Ainsi, les banques sont tenues par l’aspect juridique à avoir des réserves obligataires auprès de la banque des Etats de l’Afrique Central e (BEAC) qui assure la sécurité du système. Ces fonds là, vous ne pouvez pas les renvoyer aux clients. Cette année, ces surliquidités ont atteint 1000 milliards de Fcfa. Par ailleurs, quand vous êtes bancaire réseau, ou quand vous avez plusieurs agences vous avez forcément des fonds puisque la monnaie structurale est encore utilisée au Cameroun. Enfin, il reste ce couvert auprès des clients. Il est bien vrai que la croissance du crédit est assez conséquente, néanmoins assez forte à ce moment que la croissance des dépôts.

Cette surliquidité a-t-elle des conséquences pour les banques ?

Avoir des dépôts sur nos livres, qui, ne sont pas réemployés dans d’autres activités ne nous apporte strictement rien. Au contraire, c’est coûteux pour la banque. Donc, on n’a aucun intérêt à avoir des surliquidités bancaires. Notre intérêt, est de prêter à bon escient surtout à des gens qui vont nous rembourser car on a cette responsabilité vis-à-vis de nos épargnants, j’insiste lourdement là dessus. Lorsque vous mettez de l’argent sur un livret ou un compte de chèque, je crois que si vous revenez deux mois après vous voulez retrouver cet argent avec des intérêts que de savoir qu’il a disparu parce que la banque a fait un prêt. Donc, il y a cette discipline à prendre.    

N’est ce pas un paradoxe de parler de surliquidité bancaire alors que les investisseurs se plaignent du manque de financement ?

Les banques font un travail important en ce qui concerne les prêts. Avec l’APECAM nous faisons des efforts de montrer que chacun a accès à l’ensemble des banques du Cameroun. Les banques financent, c’est notre métier. Si nous ne faisons pas de prêts, nous ne payons pas les salariés que nous employons. Donc, il y a une grosse bagarre sur les prêts et les clients bénéficient d’une certaine baisse des marges que l’on observe depuis plusieurs années. Encore faut-il que les projets soit bancables. Parce que, il faut bien le savoir que nous ne prêtons pas l’argent de la banque mais l’argent des clients de la banque. Il faudrait dont les gérer en bon père de famille. Pour autant que tout le monde soit bien dans le sens du financement, je peux vous assurer que cette année au Cameroun les banques ont octroyé 80.000 à 90.000 prêts. Ils ont été réalisés au Cameroun et à toutes les catégories.  Cependant il faut relever qu’il y a une certaine pédagogie à respecter. Si je prends par exemple le phénomène des financements des PME  qui est souvent l’exemple qu’on nous cite en disant que les banques ne financent pas. Encore faut-il que les PME apportent des projets encore une fois bancables, que les documents comptables tiennent la route. On doit comprendre qu’en terme de rentabilité on pourra rembourser le crédit.
Pour être franc, je crois qu’il y a un effort à faire des deux côtés. On n’a un peu assoupli certaines positions, mais il faudrait que le client amène un ensemble d’élément, de documents qui prouvent la rentabilité de son activité. Les questions que l’on doit se poser, c’est qu’est ce que l’on finance ? et comment se faire rembourser ? Je rappelle que c’est l’argent des clients que l’on prête et non celui de la banque. L’autre chose que l’on peut noter c’est qu’il est malheureusement vrai que, quand un crédit tourne mal au Cameroun c’est extrêmement compliqué de récupérer le montant exact de son argent. Et ça, c’est un frein qu’il faudrait rapidement y remédier en assainissant le monde des affaires et de son environnement en réalité bloqué par le gouvernement et bien d’autres acteurs et en rendant plus simple le recouvrement de sa créance pour permettre de financer un peu plus les activités. Mais sincèrement aujourd’hui, l’ensemble des banques se battent pour être au devant des clients pour accroître leur chiffre d’affaire, leur fond de commerce et être au service de l’économie. D’ailleurs, l’emprunt obligataire lancé par la Bdeac a été une réussite. Plusieurs banques ont participé à ce projet par des souscriptions des clients d’une part,  ou  en octroyant des prêts à l’Etat d’autre part.             

En moins de dix ans, le Cameroun a accueilli près de cinq  nouvelles banques. Selon vous comment comprendre un tel engouement des banques sur le marché bancaire camerounais ?

Je crois d’abord que le Cameroun est l’un des pays les plus dynamiques de toute la zone Cemac. Je pense que ces banques ont d’abord fait une bonne action en venant s’installer ici au Cameroun. En plus, ces banques croient fortement à l’avenir du Cameroun. Il y a beaucoup de potentiel dans ce pays. Les grands travaux qui vont bientôt démarrer on l’espère tous, vont engendrer une activité économique de sous-traitance, des emplois auprès des particuliers,  des grandes entreprises qui vont investir. Bref, il y a un véritable regard sur le future au Cameroun qui parait extrêmement important et qui de ce fait entraîne un certains nombres d’établissements à s’installer ici. Nous allons accueillir le 13ème établissement bancaire prochainement. Cependant, il faudrait savoir marquer une pause car il faut que le développement de chacun soit durable et rentable pour tous.

Selon vous comment évolue le métier de banquier au Cameroun ?

Le métier est absolument en plein évolution. Les uns et les autres institutions bancaires ont amené au Cameroun le meilleur des nouvelles technologies. Les grandes évolutions on été ressenties ces quatre dernières années, il n’y a pas eu de phase intermédiaire. Les banques ont amené toute suite les services à travers les outils des nouvelles technologies. A la BICEC  par exemple que je maîtrise mieux, maintenant à travers le site internet ont peut faire des opérations bancaires en ligne (transfert d’argent, virement….), les clients peuvent dialoguer avec leur service clientèle en ligne, ils peuvent regarder le solde de leur compte en ligne. Les échanges de banques et clients par des ordinateurs sont possibles.  Et, on n’a pas encore fini on réserve des surprises à nos clients cette année 2011. Je crois que toutes les banques se mettent sincèrement à la page des nouvelles technologies avec des services plus adaptés et plus fiables. Aujourd’hui, une banque au Cameroun a un nombre important de retrait. A la BICEC, nous enregistrons plus de 30.000 retraits par an.
Propos recueillis par Christelle Kouétcha 

13 juin 2011

Douala: Un mort et huit blessés à Bonabéri

Ils ont été les victimes d’un accident de la route sur ce tronçon.

Un accident de circulation est survenu dans la nuit de dimanche à lundi 13 juin 2011, à Bonabéri, faisant un mort et huit blessés. Le drame s’est produit après une collision entre  entre un Coaster immatriculé Ce 975 AQ de l’agence de voyage Pacific Express et deux motos. Selon les témoins, l’accident s’est produit autour de 20 heures, précisément au lieu dit « Texaco Sodiko ». Des témoins racontent que le coaster en destination du village Bagangté dans la région de l’Ouest, a été fauché par le conducteur de la deuxième moto, qui roulait à vive allure et à négocier le virage pour rallier l’ancienne route.  Le choc a été inévitable.
Simon Kingsley Assongwe, âgé de 30 ans le conducteur de la motoSanili a rendu l’âme alors que l’on s’apprêtait à l’emmener dans un hôpital. Sa moto violemment basculé par le coaster, s’est écrasé sur les garde-fous d’un jardin public.  Michaël Nkambeng, le chauffeur de la seconde moto a été également projeté par le coaster. Son passager et lui se sont retrouvés sur la chaussée avec des blessures sur la tête et le ventre. Leur moto a fini sa course sous les roues arrière du coaster. Six passagers du car de voyage de l’agence Pacific Express ont été blessés dans le violent choc. Tous les blessés ont été conduits l’hôpital protestant Cebec de Bonabéri.
Christelle Kouétcha

Université de Douala: L’ex-caissier principal retrouvé pendu

Luc Macaire Ebe était accusé du détournement de plus de 700 millions F Cfa et incarcéré à la prison de Douala depuis un an.


Université de Douala

L’ex-caissier principal de l’université de Douala, Luc Macaire Ebe a été retrouvé pendu au bout d’une corde dans une maison en chantier au quartier Logbessou à Douala, samedi 11 juin 2011. Accusé du détournement de plus de 700 millions de Fcfa, Macaire Ebe était détenu dans une cellule de la prison centrale de New-Bell depuis un an. La veille de sa mort, c’est-à-dire le vendredi 10 juin, l’ex-caissier principal de l’université de Douala avait obtenu une autorisation des responsables de la prison pour aller rendre visite à son fils de 21 ans, interné depuis quelque mois dans un centre de santé à Logbessou, a-t-on appris source dans cet univers carcéral.
Escorté par un gardien de prison, Macaire Ebe a quitté la prison centrale de New-Bell autour de 08 heures. Arrivé au centre de santé, le détenu a réussi a s’échapper par les moyens qui lui sont connus. Le gardien impuissant, a alerté les responsables pénitentiaires. Jusqu’à minuit vendredi 10 juin, les proches du défunt et les responsables de la prison sont restés sans nouvelle de lui. C’est à l’issue d’une multitude de recherches que la famille de Macaire Ebe a retrouvé son corps, samedi matin. Accroché au bout d’une corde, le détenu était vêtu d’un ensemble jogging bleu estampillé Université de Douala.
Actu a appris que Macaire Ebe n’étais pas à sa première tentative de suicide. Une source pénitentiaire révèle que, l’ex caissier principal de l’université de Douala a essayé de se donner la mort en avalant des comprimés, il y a quelques mois. Un colocataire du défunt de la cellule spéciale n° 18 à la prison centrale de New-bell,  a indiqué qu’il y a deux jours avant sa mort, Macaire Ebe avait menacé de se donner la mort de nouveau. « Il n’était pas très équilibré et l’on essayait de lui remonter le moral », confie un détenu.
Macaire Ebe a été interpellé par les éléments la division régionale de la police judiciaire pour le Littoral (Drpj), le 12 avril 2010. Ensuite, il a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de New-Bell. Il était soupçonné d’avoir détourné dans les caisses de l’Université de Douala, 700 millions de Francs Cfa, en imitant la signature de Bruno Bekolo Ebe, recteur de l’université de Douala, frère du détenu et de plusieurs autres responsables de cette université. 
Deux semaines avant son décès, Macaire Ebe avait engagé une action judiciaire en « herbeas corpus », a appris Actu. Mais, le juge après plusieurs reports c’était déclaré « incompétent ». Un proche de la famille du défunt indique qu’il avait vendu ses biens, notamment deux maisons, deux camions pour payer les honoraires de ces avocats et soigner son fils de 21 ans dans le coma. « Depuis sa détention, il n’étais plus très heureux », reconnait ce membre de la famille, inconsolable.
Christelle Kouétcha 

10 juin 2011

Nyemb Popoli bastonné par des policiers


Le directeur de publication du journal satirique Le Popoli est interné dans une clinique à Douala


Nyemb Popoli, le directeur de publication du journal satirique Le Popoli est interné à la clinique de l’université située au lieu dit Sic Cacao à Douala, ce jeudi 09 juin 2011. Le Dp a été copieusement bastonné par des policiers du commissariat du 11ème arrondissement au quartier Logbaba, dans la nuit de mercredi 08 juin. La tête de Nyemb présente une blessure béante. Les médecins du centre hospitalier qui le suis l’on prescrit un scanner de la tête. Tout le corps du Dp porte des hématomes. L’œil gauche est dilaté. Un examen de l’œil amoché lui a également été demandé. Des blessures sont perceptibles à la lèvre inférieure de sa bouche a été fendillé, le sang y dégouline encore.
La scène de la « bavure policiére », s’est déroulée dans un bar au quartier Logbaba. Il était 23 heures, après le boulot. Nyemb Popoli de son nom Paul Louis Nyemb Ntoogue, raconte que les hommes en tenue en patrouille l’on empoigné alors qu’il essayé de protégé une jeune fille sans carte d’identité qui se fessait brutaliser par la police. «  Nous sommes allés dans cette buvette pour s’amuser un tout petit peu. A peine l’on s’est installé, une dizaine de policiers en patrouille sont arrivés dans la buvette. Les policiers ont procédé à une identification de tous les clients. Il se trouve que l’une des filles qui nous accompagnait n’avait pas de carte nationale d’identité. Celle-ci, a proposé à sa sœur d’aller chercher la piéce à leur domicile située prés du bar. Le policier a catégoriquement refusait avant d’empoigner la fille pour la conduire au poste de police. La fille a voulu finir sa bouteille de bière, le policier l’a rapidement arraché et l’a brisé sur la table. Indigné je me suis levée », raconte-t-il.
Le policier a empoigné Nyemb par le cou et l’a frappé un coup de point sur les lèvres. Le Dp a été ensuite assaillis par le reste de la patrouille. Coup de rangers, de fusil, coups de points ont été infligés à Nyemb Popoli. Joseph Mbappe, l’un de ses collègues qui l’accompagnait raconte qu’il a quant-à lui reçu un coup aux testicules. Les officiers de police rencontrés soulignent qu’ils ont riposté « puisque Nyemb s’empressait de donner un coup de point à leur camarade ».  La bagarre a duré prés d’une heure. Nyemb Popoli et la fille ont été conduits au commissariat du 11ème arrondissement.  Des employés du Popoli et Michel Michaut Moussala, el Dp du journal Aurore Plus alertés, sont vite arrivés sur les lieux. Il a fallu appeler le commissaire central n°2 dont dépend le 11éme, pour que Nyemb retrouve la liberté. Il était 5 heures 30, lorsqu’on le conduisait à la clinique où il séjourne actuellement.  

9 juin 2011

Abdou Yendé: 18 ans d’expérience et toujours démuni.

Abdou Yendé est l’un des anciens dans le commerce des objets d’art à Bonanjo.

La galerie d’art de Abdou Yendé n’est pas cachée. L’homme d’une trentaine d’année expose ses objets d’art dans une vieille bâtisse à l’entrée de Bonanjo à Douala. Chaque matin, il prend la peine à l’aide d’un tissu, de nettoyer ces objets qui passent des jours sous les intempéries. « Je n’ai plus la force de les faire rentrer », regrette-t-il.
Il se contente alors de les couvrir avec une bâche. Ce fils originaire de Foumban, dans la région de l’Ouest, est dans le métier depuis environ 17 ans. Il a hérité cet art de ses parents et c’est à l’âge de 5 ans qu’il s’intéresse à « tout ce qui est bois », se rappelle-t-il. Abdou conçoit toutes ses œuvres dans son village. Le bois d’ébène et du colatier qu’il utilise est depuis son enfance raboté avec ses mains.
Aujourd’hui, Abdou est mari et père de deux enfants. Ces derniers l’aident actuellement dans toutes ces tâches. Son épouse à qui il a appris le travail, se charge au quotidien « d’écraser » la terre qui sert à fabriquer des objets en terre cuite dès son retour au village. Pendant ce temps, il passe des semaines à Douala pour essayer d’écouler les produits finis. Pour faire les objets d’art, il faut de l’énergie. Abdou trouve cette énergie dans de la purée d’avocat au lait qu’il adore, et considère comme sa « drogue». Abdou Yendé aime les objets d’art seulement «quand je les vends », rigole t-il.
Dans la galerie de «Papa de Bonanjo», comme l’appellent affectueusement ses clients, il y en a de tout: des masques, lits, tabourets et statuettes faites en bois ou en terre cuite. Les objets d’art moderne parsèment également ces étals. Quelques pièces rares utilisées dans les villages Tikar autrefois, font également partie de sa collection notamment les poupées porte-bonheur et les statuettes d’intronisation.
Vendre les objets d’art n’est pas chose facile, reconnaît le vieil homme. Il faut de la patience, car « la clientèle est rare », regrette-il. A l’en croire il passe plus d’un mois sans vendre. Il se plaint d’ailleurs de l’absence des touristes dans la ville. Son souhait est que le gouvernement offre la possibilité aux vendeurs d’objets d’art d’exporter ces produits afin de « trouver leur compte ».

Des galeries d’art sans visiteurs

Elles existent depuis plusieurs années mais n’ont jamais connu d’affluence.


Galerie Ndam Zack à Bonanjo hier mercredi, il est 10 heures. Les commerçants assis sur les tabourets bavardent et rient. Ils ne bougent pas de leur siège même quand une personne vient à descendre de son véhicule. Ils semblent n’avoir plus de force pour attirer les clients. L’image est quasi identique à la galerie du vieux Aladji Bachero. Ici, c’est de la musique qui maintient encore les commerçants debout. Les galeries d’art de la ville de Douala ne connaissent pas une grande affluence.
Les commerçants d’objets d’art expliquent qu’ils passent des mois sans vendre une pièce. Selon Abdou Chacha, vendeur à la galerie Ndam Zack, les camerounais ont mystifié les pièces d’art. « Les gens disent que les masques et autres statuettes que nous avons ici relèvent de la sorcellerie, du mysticisme» déplore l’artiste. Ils se plaignent également de l’absence de touristes dans la ville. Il est midi, et toujours aucun client à l’horizon à la galerie Ndam Zack.
Les commerçants à peine réveillés, courent trouver de quoi manger. Ils affirment néanmoins, que quelques visiteurs viennent prendre connaissance des différents objets vendus. On retrouve dans ces boutiques, des statuettes, des tabourets, des lits, des peignes typiquement faites en bois ou en terre cuite.
La plupart des sculptures exposées dans cette galerie proviennent des villages Foumban, Magba ou encore Massanga dans la région du Noun. «Nous fonctionnons comme une société. Nous avons des équipes qui font le rabattage dans les villages. Quand elles trouvent une œuvre, elles l’achètent et nous l’envoient », explique Abdou Chacha Mbombo. Les sculptures vendues se déclinent sous plusieurs formes. A savoir, les sculptures renvoyant à l’art ancien qui regroupe les pièces utilisées par les ancêtres. Notamment, les masques passeports qui permettaient de reconnaître les habitants des différents villages Tikar.
Les vendeurs proposent également des pièces relevant de l’art décoratif. Il s’agit ici des bibelots, des cendriers. Le visiteur peut également apprécier les chaises réservées aux rois ou encore ces peignes à cheveux faits en bois. La statuette représentant le juge chez les tikar est aussi appréciable. Il s’agit d’un bout d’homme avec une centaine de clous piqués sur son corps. Selon Abdou Chacha Mbombo, ces clous représentent les nombreux litiges tranchés. Le prix de toutes ces pièces varie selon le client « les œuvres d’art n’ont pas de prix. C’est 

La boulangerie s’installe dans la rue

Plusieurs boulangeries écoulent leurs pains dans des camionnettes installés dans les carrefours.

Depuis des mois, les boulangeries ont élu domiciles dans les rues de la capitale économique. Plus un pas dans les artères de la ville de Douala, sans trouver une camionnette chargée de pains. Les carrefours les plus sollicités sont ceux où grouille le monde ; notamment, les carrefours Ndokoti, Ndogbong, Bépanda… « Les gens n’ont pas souvent le temps de s’arrêter à la boulangerie. Nous sommes donc venu les servir à domicile et être plus proche d’eux », explique l’un des responsables de la boulangerie Rico, qui s’est spécialisé à la matière.
Plusieurs jeunes en partenariats avec lesdites boulangeries se sont lancés dans l’activité pour leur propre compte. « Il suffit de s’entendre avec une boulangerie qui te vend le pain avec des réductions et tu écoules pour avoir ton bénéficie. Le pain de 50 fcfa par exemple nous est vendu à 40 fcfa voire 30 Fcfa. », explique Gérard Tonga, commerçant.C’est autour de 16 heures que les boulangeries de la rue s’installent. Quelques uns, entrent en poste autour de 6 heures. « Mais on ne prend pas les pains en grande quantité car il n’a pas assez d’affluence», explique Marius l’un des vendeurs. Certaines boulangeries commencent plutôt les activités autour de 23 heures ou minuit, et « les clients ne manquent pas », indique un vendeur.
Les pains sont transportés dans des camionnettes. Certaines boulangeries mettent à la disposition des vendeurs des camionnettes portant leur logos. D’autres par contre, sollicitent la location de la camionnette, soit en moyenne 5000 Fcfa la semaine. Chacun trouve son compte parmi les pains vendus. Ainsi, on y retrouve des pains de 50 Fcfa, 100 Fcfa et 125 Fcfa. En plus de ces baguettes, les pains au lait sont également proposés au vendeur.
Marius T. exerce cette activité depuis presqu’un an. Il indique qu’un bon vendeur peut écouler en moyenne 5000 à 1000 pains par jour. Les clients se recrutent particulièrement parmi les ménagères, les élèves et les débrouillards qu’ils côtoient très souvent. « J’aime ces pains parce qu’ils sont chauds et en plus on les conserve pour le déjeuner du lendemain sans problème », explique Charlotte B., une cliente Les invendus sont très souvent retournés à la boulangerie.
Cependant, certains revendeurs continuent de les écouler à moindre coût. Le pain de 50 Fcfa par exemple, est vendu à 25 Fcfa. Grâce à ces boulangeries de rue, des commerces opportunistes ont été crées. Ainsi, on y retrouve des vendeuses d’avocats, de viandes, de haricots, d’huitres… installées à proximité. Celles-ci s’attèlent à convaincre le client des pains de garnir sa baguette. Très souvent, ceux-ci n’y résistent pas, au grand plaisir des vendeuses.

Les « maitres » du caoutchouc

Installés au carrefour deux Eglises à Douala, ces récupérateurs des pneus réussissent à gagner leur pain quotidien.

Depuis près d'une heure que l'on bat le pavé, personne ne daigne nous regarder. Les coupeurs de Caoutchoucs sont concentrés à la tache. Seuls des bruits de limes et de couteaux se font entendre. Assis sur une chaise brinquebalante, Ali l'un des travailleurs nous interpelle. « Bonjour madame que voulez-vous... il y a des caoutchoucs de toutes sortes », lance-t-il. Dans cette rue, les coupeurs de caoutchoucs ont élu domicile depuis pratiquement 30 ans. Ils sont plus d'une vingtaine de jeunes qu'il y travaille. Dans ce marché de caoutchouc, diplômés et non diplômés s'y retrouve pour un seul but « arriver à survenir à nos besoins quotidiens »,
Les habitants de Ngodi, les surnomme « les maîtres du caoutchouc »., à cause de leur habileté à exploiter le caoutchouc avec lequel sont fabriquées les roues de véhicules. Des roues qui sont soit ramassées dans les quartiers ou alors achetées auprès des « pneumaticiens ». Le prix varie entre 2500 Fcfa et 5000 fcfa. Toutefois, seuls la chambre à air, la vessie sont exploités sur le pneu. « La carcasse où se trouve ces deux parties sont jetés puisqu'il contient des fils de fer et est difficile à couper. En plus c'est toxique » ; explique Joseph Djotie. C'est à l'aide d'un couteau préalablement limé sur une scie à main, que le pneu est éventré et ses parties disséquées en morceaux.
Les produits recueillis et fabriqués grâce au pneu sont de tout ordre. Le pneu découpé en longueur est étalé et vendu à 100 Fcfa voire 200 Fcfa la pièce. Ces cordes en caoutchouc sont le plus souvent utilisées par les transporteurs pour attacher les marchandises au niveau des porte-bagages. Quelques ménagères les achètent pour allumer le feu de bois. Conducteurs de moto et chauffeurs de taxi sont les clients potentiels de ces « maîtres du caoutchouc ». Ils y trouvent des bavettes ; des cilents-bloques pour les amortisseurs. Les cendres utilisées dans la confection des fauteuils y sont également vendues.
Pour débuter cette activité y faut débourser en moyenne 10.000 Fcfa. Une somme d'argent qui permet d'acheter les couteaux, une lime à main, un tabouret et un parasol pour se protéger des intempéries. La principale difficulté rencontrés par les « coupeurs de fronde », ce sont les multiples blessures causés par le couteau qu'il manipule à longueur de journée. Toutefois grâce à cette activité, plusieurs personnes ont su fonder une famille et avoir un toit pour se loger. Les recettes journalières varient entre 5000 Fcfa et 10.000 Fcfa, selon les commerçants.

Les cafés de nuit très courus


Célibataires, débrouillards  s’agglutinent dans ces échoppes pour satisfaire leur appétit, à moindre coût.
Il est 23 heures, ce mardi au Carrefour Ndokoti, une dizaine de personnes sont entassés dans un coin de la rue. Tout près d’eux, une fumée légère et des bruits de plats se font entendre. « Fait moi le sauté (sorte de spaghetti mélangé avec des épices et de la sardine », lance une fille vêtue d’une mini-jupe, à un jeune homme tapis derrière une table qui le sépare des personnes. Ici, c’est la cafétéria « Mohaman ». Les personnes qui attendent sont des clients.
Les cafés de nuits ont de plus en plus pignon sur rue dans la capitale économique. Ils sont très souvent installés dans les carrefours. Le propriétaire à juste besoin d’un table bac, des ustensiles de cuisines et le tour est joué. Certains gérants ont pu construire une cabane en matériaux provisoires. Plusieurs gérants sollicitent les proximités des bars et boîtes de nuits. « Nous manquons presque pas de clients. Il y a des « fêtards » qui souhaitent rester éveiller et viennent commander  une tasse de café », explique Hamidou, gérant d’une cafétéria à Deïdo.
Les clients de ces cafés se recrutent parmi les conducteurs de moto, les vigiles, les marchands ambulants, les belles de nuit, les célibataires qui n’ont pas toujours le temps de faire la cuisine… œufs aux spaghettis, purée d’avocats, tasse de café, salades, sont entre autres produits vendus dans ces cafétérias. Le prix des plats est fonction de la commande. Il oscille entre 150 Fcfa et 400 fcfa. Une omelette simple coûte 200 Fcfa, la tasse de café 150 Fcfa. La dégustation dans ces cafétérias se fait dans une ambiance d’intrigues, de divers et de rigolades.
Les cafétérias ouvrent autour de 20 heures, voire 23 heures. Certains vendent jusqu’au levé du soleil. Ils sont généralement gérés par des ressortissants maliens, sénégalais. L’équipe est généralement divisée en trois. L’un pour la cuisson, l’autre pour plonger et le troisième pour la caisse. « C’est pour que l’on se s’embrouille pas dans les calculs et que les clients soient satisfaits en temps réels », explique Haminou. La recette journalière selon les tenanciers de ces échoppes de nuit, avoisine les 60.000 Fcfa lorsque le marché a été fructueux.

6 juin 2011

Trois morts à Mbongo


 


Trois personnes ont trouvé la mort dans un accident de circulation survenu dans la localité de Mbongo à 44 km après Edéa en allant vers Douala, ce dimanche 05 juin 2011. Elles étaient les passagers d’un taxi qui est entré en collision avec un autocar de l’agence de voyages "Bucavoyages". Aucune perte en vie humaines du côté de l’autocar. Seuls quelques blessés « simples », selon le premier bilan. Tous les occupants du taxi ont rendu l’âme. Des gendarmes du peloton routier motorisé d’Edéa sont descendus sur les lieux du drame. Les premiers constats fait état de ce que le chauffeur de la petite voiture, a effectué un mauvais dépassement et s’est retrouvé nez à  nez avec l’autocar.