Plusieurs étudiants et jeunes ingénieurs mettent en œuvre des solutions
techniques pour résoudre des problèmes.
Des idées de génie aux oubliettes |
Les inventeurs camerounais ne tarissent pas d’idées. Et, aucun domaine
n’échappe à l’emprise du génie créateur camerounais. Ainsi, que ce soit dans le
domaine de l’Agriculture, de l’alimentation, des technologies de l’information
et de la communication, de l’électronique, des cosmétiques, de
l’agroalimentaire…, les inventions foisonnent. D’après une source au ministère
des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minimidt), on
dénombre plus d’une centaine d’inventions qui sont enregistrées dans ce
département ministériel. Il s’agit entre autres de la centrifugeuse à usage
médical, du Tchak’s TV guard (un équipement qui permet de protéger les
appareils électronique contre les foudres). Il y a également le dispositif de
sécurité et de commande par détection mis en place par Rodrigue Fombasso,
…
Et, dans les écoles, les jeunes ingénieurs et leurs enseignants
professionnels, ne manquent pas d’attirer les curiosités pendant les
soutenances, avec des inventions « extraordinaires ». A l’Ecole
normale supérieure de l’enseignement technique (Enset), par exemple, une
dizaine de prototypes sont exposés dans le laboratoire. Les génies créatifs de
cette école, comptent à leur actif une décortiqueuse de pistaches, une
« éplumeuse » de poulets, un séchoir multiservices dédié au séchage
des produits comme la tomate, la viande, le poisson ; une défibreuse pour
extraire les fibres des noix de palmes ; un agglomerateur pour écraser les
feuilles de manioc ; une éplucheuse de manioc ; une décortiqueuse de
riz ; un broyeur de plastique ; une éplucheuse de pommes de terre…
Cette école a déjà obtenu, deux brevets d’une durée de 20 ans, sur leur
invention. « Nous voulons bien breveter le reste mais nous faisons face
à un problème de financement », a confié le professeur Claude Bekolo,
directeur de l’Enset.
N’empêche ces inventions, comme celles réalisées par des inventeurs privés
sont très souvent présentées au cours des fora. Notamment, les journées
technologiques nationales organisées par le Minimidt, qui reste l’un des fora
les plus connus. A en croire Daniel Minlongue, chef service régional de
l’industrie, du développement technologique et de la propriété industrielle à
la délégation régionale du Minimidt pour le Littoral, le ministère est souvent
submergé par les candidats au cours de cette rencontre. Ce qui témoigne, selon
lui du potentiel d’inventeurs que compte le Cameroun. D’ailleurs, à en croire
les chiffres révélés par l’Organisation africaine de la propriété
intellectuelle (OAPI), au 31 décembre 2012, 3000 inventions ont été déposées
dans cette organisme pour brevet.
Et, au niveau du Minimidt, le reporter a appris que l’accompagnement des
inventeurs, se limite « pour l’instant » à la procédure de protection
de leurs œuvres par l’OAPI. Quant au programme de prototypage annoncé par le
Minimidt pour accompagner les inventeurs, « il est encore en chantier »,
lance-t-on dans ce ministère. Le programme avait été annoncé être en cours
depuis 2009, par Richard Elek, alors sous-directeur du développement
technologique au Minimidt. En attendant, les inventions camerounaises, ne
manquent pas d’être primées au niveau international. On se souvient qu’en 2008,
le médecin-colonel Thomas Wandji avait été honoré par le Prix Galien,
équivalent du Prix Nobel dans le domaine de l’invention, pour ses travaux
pharmaceutiques liés au traitement de diverses pathologiques telles que les
hémorroïdes, le cancer de la prostate, etc.
Christelle Kouétcha
Des idées ke lon pouvais bien développer mais hélas
RépondreSupprimer