L’Association camerounaise des
professionnels de la plasturgie(AC2P), relève plusieurs manquements sur
l’arrêté du ministre en charge de l’Environnement.

Bien plus, les professionnels de la
plasturgie, estiment que la proscription des emballages plastiques va
occasionner des pertes « énormes » des recettes douanières et
fiscales. En fait, étant donné que 90% des produits importés sont emballés dans
des films plastiques, l’interdiction fera que ces produits, «ne pourront plus
entrer sur le territoire nationale », craignent les experts. Pareil, pour
les produits agroalimentaires et de première nécessité, qui sont dans leur
quasi majorité conditionnés dans les emballages plastiques de moins de 60
microns (lait, sucre, sel…). Et, la conséquence directe de tout ceci est la
pénurie alimentaire.
Des impacts qui, comme le soulignent les
experts sont consécutifs à un certains nombres de manquements observés dans la
réglementation en vigueur. Ainsi, pour l’AC2P, le Minepded mène
depuis le début de sa campagne d’interdiction une mauvaise communication.
L’association, relève une distorsion entre l’arrêté conjoint
N°004/Minepded/Mincommerce du 24 Octobre 2012 portant réglementation de
l’importation et de la commercialisation des emballages non biodégradables et
le décret N° 2012/2809 du 26 Septembre 2012 du Premier Ministre. En effet, dans
l’arrêté, les autorités précisent que les emballages de moins de 60 microns
doivent être biodégradables. Ceci, contrairement aux propos du Minepded les
interdisant purement et simplement. En plus, l’application du principe de
biodégradabilité est difficile pour certains types d’emballages plastiques,
notamment ceux qui conditionnent les produits qui ont une durée de vie de plus
d’un an. Notamment ceux utilisés dans, l’agriculture (sac pépinière, film de
serre), l’agroalimentaire (film de protection : biscuit, bonbon, poisson…
Christelle Kouétcha
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