19 oct. 2014

Cameroun-Nigéria: La diminution des ressources ralentit la démarcation des frontières

La commission mixte  qui supervise ces travaux tend la main à la communauté internationale pour une assistance.
La démarcation menacée pas les finances
Les travaux de démarcation de la frontière entre le Cameroun et le Nigéria, est sur le point de sans doute tourner au ralenti. En effet, d’après la Commission mixte Cameroun-Nigeria mise en place pour superviser ces travaux, les ressources du fonds d’affectation spéciale ont connu une diminution. Les responsables de cette commission, l’on fait savoir au cours d’une réunion extraordinaire, qui s’est tenue à Yaoundé, le samedi 11 octobre 2014. Cette commission mixte, avait été créée en application du communiqué conjoint du 15 novembre 2002 à Genève(Suisse), dans le cadre du règlement du différend qui opposait les deux pays frontaliers au niveau de la péninsule de Bakassi.
Dans le communiqué de la rencontre rendu public sur le site internet d’African Press Organisation (APO), l’on apprend que la commission ne compte désormais plus que sur la communauté internationale, à qui elle a lancé un appel pour qu’elle apporte son assistance aux Parties. Celle-ci, devrait permettre à la commission de parachever les travaux de démarcation. Ces travaux engagés depuis plusieurs années, a déjà permis la pose de 289 nouvelles bornes frontières, a révélé la commission dans le communiqué. Ces bornes concernent les contrats relatifs aux lots 1 et 2, clôturés le 06 juin 2014.
La suite de ces travaux de démarcation, vont se faire sans Président de la Commission mixte, l’Ambassadeur Saïd Djinnit.  Ce dernier, ayant été appelé à d’autres fonctions, apprend-on. Les Chefs de la délégation de la commission-mixte, ont également profité de cette rencontre pour condamner avec « la plus grande fermeté » les activités terroristes qui détruisent les modes d’existence des personnes vivant dans la partie nord de la frontière terrestre entre le Cameroun et le Nigeria. Surtout, que ces actes terroristes menés par la secte islamistes Boko Haram, ont un impact négatif sur les activités de démarcation, apprend-on. Il faut rappeler qu’au cours du sommet tripartite de Genève entre Paul Biya, président de la république du Cameroun, Olusegun Obasanjo, alors Président de la République fédérale du Nigeria, et Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations Unies, les deux Chefs d’Etat avaient renouvelé leur  engagement de renoncer à l’usage de la force dans leurs relations bilatérales et de rechercher des moyens pacifiques pour régler leur différend frontalier.
Christelle Kouétcha

1 commentaires :

  1. Qu'était devenu cet engagement pour que l'un des protagoniste fanfaronne en déclarant qu'il avait vaincu l'autre ?

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