La
commission mixte qui supervise ces travaux tend la main à la communauté
internationale pour une assistance.
La démarcation menacée pas les finances |
Les
travaux de démarcation de la frontière entre le Cameroun et le Nigéria, est sur
le point de sans doute tourner au ralenti. En effet, d’après la Commission
mixte Cameroun-Nigeria mise en place pour superviser ces travaux, les
ressources du fonds d’affectation spéciale ont connu une diminution. Les
responsables de cette commission, l’on fait savoir au cours d’une réunion
extraordinaire, qui s’est tenue à Yaoundé, le samedi 11 octobre 2014. Cette
commission mixte, avait été créée en application du communiqué conjoint du 15
novembre 2002 à Genève(Suisse), dans le cadre du règlement du différend qui
opposait les deux pays frontaliers au niveau de la péninsule de Bakassi.
Dans
le communiqué de la rencontre rendu public sur le site internet d’African Press
Organisation (APO), l’on apprend que la commission ne compte désormais plus que
sur la communauté internationale, à qui elle a lancé un appel pour qu’elle
apporte son assistance aux Parties. Celle-ci, devrait permettre à la commission
de parachever les travaux de démarcation. Ces travaux engagés depuis plusieurs
années, a déjà permis la pose de 289 nouvelles bornes frontières, a révélé la
commission dans le communiqué. Ces bornes concernent les contrats relatifs aux
lots 1 et 2, clôturés le 06 juin 2014.
La
suite de ces travaux de démarcation, vont se faire sans Président de la
Commission mixte, l’Ambassadeur Saïd Djinnit. Ce dernier, ayant été
appelé à d’autres fonctions, apprend-on. Les Chefs de la délégation de la
commission-mixte, ont également profité de cette rencontre pour condamner avec
« la plus grande fermeté » les activités terroristes qui détruisent les modes
d’existence des personnes vivant dans la partie nord de la frontière terrestre
entre le Cameroun et le Nigeria. Surtout, que ces actes terroristes menés par
la secte islamistes Boko Haram, ont un impact négatif sur les activités de
démarcation, apprend-on. Il faut rappeler qu’au cours du sommet tripartite de
Genève entre Paul Biya, président de la république du Cameroun, Olusegun Obasanjo,
alors Président de la République fédérale du Nigeria, et Kofi Annan, ancien
Secrétaire général des Nations Unies, les deux Chefs d’Etat avaient renouvelé
leur engagement de renoncer à l’usage de la force dans leurs relations
bilatérales et de rechercher des moyens pacifiques pour régler leur différend
frontalier.
Christelle
Kouétcha
Qu'était devenu cet engagement pour que l'un des protagoniste fanfaronne en déclarant qu'il avait vaincu l'autre ?
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