Les
containeurs des importateurs sont encore bloqués dans des navires au port de
Douala et ceux-ci sont contraints de payer des pénalités qui seront imputables
sur les marchandises.
Vers une hausse des prix des fournitures scolaires |
Les
fournitures au cours de la rentrée scolaire prochaine, pourront coûter
deux à trois fois plus chères que l’année dernière. Les importateurs, l’on fait
savoir au cours d’une réunion de concertation, qui s’est tenue mercredi à
Douala. A en croire ces derniers, les fournitures ne seront même pas
disponibles sur le marché. Et, pour cause plusieurs d’entre eux ont encore des
conteneurs bloqués dans des navires au port de Douala. Ces navires, ont tous du
mal à accoster pour être déchargés, à cause de la congestion portuaire.
« Nous sommes même incertains sur la date exacte du déchargement de ces
marchandises. La plupart étant arrivée au mois de juin », souligne,
Evariste Ngassa, directeur de Socafi, société spécialisée dans la vente des
fournitures scolaires. Ce dernier, confie que ses magasins sont vides.
Bien plus,
l’on apprend que pour les importateurs de fournitures scolaires qui ont passé
les commandes au mois de juillet, ceux-ci ne pourront percevoir leurs
marchandises qu'au courant du mois de novembre. Soit deux mois, après la
rentrée. Quant-aux navires qui ont déjà accostés, elles s’exigent déjà des
importateurs le paiement des surestaries. Ceci, constituent des indemnités que
l’affréteur doit payer au propriétaire d’un navire, dans un affrètement de
voyage quand le temps de déchargement et/ou de chargement dépasse le temps
prévu dans le contrat de voyage. D’après, Charles Kamgo, Directeur général de
la société Global Learning and technology (GLT), ces taxes sont évaluées à 7,5
millions de FCFA par jour.
Par
conséquent, les importateurs menacent d’imputer ces charges supplémentaires,
sur les prix des fournitures scolaires. « Les prix de reviens des
fournitures ont globalement augmenté de 20% à 30%. Nous ne pouvons pas tourner
à perte, même si nous sommes engagés dans un processus de lutte contre la vie
gère avec le gouvernement », tranche Pascal Kengne, directeur de la
société Sodimat. L’on a aussi appris que certains importateurs, ont vu leurs
conteneurs emportés par les navires. Ceux-ci, ont été déposés dans les ports du
Togo, Nigéria, Namibie… Ce sont donc des frais supplémentaires, qui vont encore
être imputés sur les marchandises. La situation s’annonce donc alarmante, dans
la mesure où une grande partie des fournitures scolaires (cartables, trousses,
gomme, règles, cahiers…) vendue sur le marché camerounais est issue de
l’importation.
Christelle
Kouétcha
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire