3 août 2014

Péril sur la disponibilité des fournitures scolaires au Cameroun

Les containeurs des importateurs sont encore bloqués dans des navires au port de Douala et ceux-ci sont contraints de payer des pénalités qui seront imputables sur les marchandises. 
Vers une hausse des prix des fournitures scolaires
Les fournitures au cours de la rentrée scolaire prochaine,  pourront coûter deux à trois fois plus chères que l’année dernière. Les importateurs, l’on fait savoir au cours d’une réunion de concertation, qui s’est tenue mercredi à Douala. A en croire ces derniers, les fournitures ne seront même pas disponibles sur le marché. Et, pour cause plusieurs d’entre eux ont encore des conteneurs bloqués dans des navires au port de Douala. Ces navires, ont tous du mal à accoster pour être déchargés, à cause de la congestion portuaire. « Nous sommes même incertains sur la date exacte du déchargement de ces marchandises. La plupart étant arrivée au mois de juin », souligne, Evariste Ngassa, directeur de Socafi, société spécialisée dans la vente des fournitures scolaires. Ce dernier, confie que ses magasins sont vides.
Bien plus, l’on apprend que pour les importateurs de fournitures scolaires qui ont passé les commandes au mois de juillet,  ceux-ci ne pourront percevoir leurs marchandises qu'au courant du mois de novembre. Soit deux mois, après la rentrée. Quant-aux navires qui ont déjà accostés, elles s’exigent déjà des importateurs le paiement des surestaries. Ceci, constituent des indemnités que l’affréteur doit payer au propriétaire d’un navire, dans un affrètement de voyage quand le temps de déchargement et/ou de chargement dépasse le temps prévu dans le contrat de voyage. D’après, Charles Kamgo, Directeur général de la société Global Learning and technology (GLT), ces taxes sont évaluées à 7,5 millions de FCFA par jour. 
Par conséquent, les importateurs menacent d’imputer ces charges supplémentaires, sur les prix des fournitures scolaires. « Les prix de reviens des fournitures ont globalement augmenté de 20% à 30%. Nous ne pouvons pas tourner à perte, même si nous sommes engagés dans un processus de lutte contre la vie gère avec le gouvernement », tranche Pascal Kengne, directeur de la société Sodimat. L’on a aussi appris que certains importateurs, ont vu leurs conteneurs emportés par les navires. Ceux-ci, ont été déposés dans les ports du Togo, Nigéria, Namibie… Ce sont donc des frais supplémentaires, qui vont encore être imputés sur les marchandises. La situation s’annonce donc alarmante, dans la mesure où une grande partie des fournitures scolaires (cartables, trousses, gomme, règles, cahiers…) vendue sur le marché camerounais est issue de l’importation.
Christelle Kouétcha



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