Elles tardent encore a être mises en place
et celles qui ont démarrées rencontrent encore quelques incohérences.
La majorité des mesures prises par les
autorités portuaires pour réduire la congestion du port de Douala, tardent
toujours à être appliquées. Parmi ces mesures, figurent en bonne place
l’aménagement de la tribune des cérémonies officielles. Ce site, si aménagé,
devait servir au stockage des conteneurs qui doivent être dégagés du terminal à
conteneur de Douala international terminal(DIT). Au sein de cette
structure de Bolloré Africa Logistics, l’on apprend que cela est encore en
projet. Au mois de juin, le DIT avait plutôt procédé à une « aération
substantielle » du parc export. Cette action, qui s’était déroulée le
dimanche 29 juin, visait à « résorber partiellement le problème de
congestion au terminal à conteneurs », avait indiqué Jakob Sidénius,
directeur général du DIT, dans une note sur le désengorgement du parc Export
DIT, adressée aux acteurs de l’espace portuaire.
L’opération réalisée par DIT, n’a sans
doute pas porté ses fruits, car comme l’explique les importateurs, l’enlèvement
d’un conteneur sur le terminal, relève d’un parcours de combattant.
« Aujourd’hui avec la congestion, DIT est obligé de ranger les containers
sur au moins quatre lignes. Ce qui complique la tâche au challenger qui est
obligé de dégager au moins huit conteneurs pour en sortir un seul. Cela prend
un temps fou », explique Jean Pierre Kemmengne, cadre à Sorepco.
En mai 2014, DIT, concessionnaire du
terminal à conteneurs du port de Douala avait acquis jusqu’à quatre grues portiques à roues de caoutchouc (RTG), dans l’optique d’accroitre le
rythme de déchargements et d’embarquements. Malheureusement, ces engins
« sophistiqués », n’arrangent pas les choses. Les responsables
de DIT, soutenaient que les nouvelles grues portiques, avaient une capacité
d’environ 30 mouvements de conteneurs par heure. Mais, aujourd’hui, l’on est a
seulement à quatre mouvements l’heure, a en croire les opérateurs des agences
de prestations de services maritimes. Ces derniers, confient tournés quasi à
perte avec le nombre de temps élevé que leurs bateaux restent immobilisés
au port de Douala.
Au cours du mois de mai 2014, le
directeur général du Port autonome de Douala, avait procédé à l’ouverture de la
guérite centrale du port. Cette ouverture, qui devait fluidifier la circulation
à l’intérieure du port et accélérer le turn-off des camions, est loin
d’atteindre le résultat escompté. Et, pour cause, plusieurs terres présents sur
le prolongement de cette guérite en contrebas de l’ancienne direction de la
régi-fercam, freine les camionneurs. Au sein du Groupement professionnels des
aconiers du Cameroun (GPAC), l’on propose que ces terre-pleins soient ablaties,
si l’on veut que la mesure d’ouverture de la guérite porte ses fruits. Surtout,
que les camionneurs passent souvent trop de temps sur ces terre-pleins, dans
l’attente parfois de la pose du GPS.
Bien plus, certaines mesures déjà
appliquées pour décongestionner le port, ont plutôt occasionnés d’autres
problèmes. Il s’agit notamment de la mesure qui consiste à autoriser quatre
navires de grumes au quai au même moment. Pour le directeur commercial de
Safmarine, le parc actuel n’a pas la possibilité d’accueillir jusqu’à quatre
navires. Ce parc, étant encombré par des containers abandonnés.
Christelle Kouétcha
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