Les agences de transports interurbains,
les conducteurs de taxi et de moto taxi ont vu leur charge en carburant
augmenté en deux jours.
Hausse probable du prix de transport |
Les usagers vont sans doute dans les jours
à venir, payer un peu plus cher leur transport. C’est en tout cas, les
prévisions que font les agences de transports interurbains, les conducteurs de
taxi, les moto-taxis. Ces derniers, suite à l’augmentation du prix du
carburant au Cameroun de 81 FCFA, confient que leur charge en carburant, est
considérablement entrain de grimper. Dans les agences de transports
interurbains situées à la douche municipale, Mboppi à Douala, les responsables
confient que la journée de mardi 1er juillet, « c’est à
perte que nous avons roulé, car les dépenses en carburant pour cette seule
journée ont pratiquement doublées », confie un cadre au sein d’une
agence de voyage.
Le même son de cloche, est perceptible, à
l’agence de transport, Central Voyages. Même si, les tarifs d’antan sont
encore appliqués, les responsables expliquent que si « le niveau des
dépenses sont de plus en plus grandissant, nous allons voir dans quelle mesure
les prix vont être changés », souligne un cadre dans cette structure,
sous l’anonymat. En tout cas, à Central voyages, comme à Buca Voyage, Finex’s
Voyage, La Kribienne, et autres, c’est l’entreprise qui supporte encore les
charges supplémentaires imposées par l’augmentation du prix du carburant. Mais,
comme le soutiennent des responsables dans les agences, les prix du transport
pourraient augmenter dans les jours à venir.
Chez les taximen de Douala, plusieurs se
sont déjà arrimés à l’inflation du coût de taxi. Les distances qui ont
longtemps coûté 100 FCFA, sont facturées à l’usager à 150 FCFA voire 200
FCFA. Plusieurs conducteurs de taxi rencontrés, expliquent que toute la
journée de mardi, ils ont dû garer leur véhicule. « Tu ne peux pas
payer aussi cher à la pompe, et continuer à porter le client au même tarif.
Finalement tu ne gagnes rien », fulmine Alexandre Tsogo, conducteur de
taxi. Lui, et plusieurs autres conducteurs stationnés au carrefour
Ndokoti, ont confié travailler désormais une demi-journée, pour faire
l’économie du carburant. La même stratégie est adoptée par certains conducteurs
de motos-taxi. Il est même devenu difficile pour ces derniers, de transporter
des passagers pour une distance à 100 FCFA. En tout cas, « les passagers ont
intérêt en ce moment d’ajouter au moins 50 FCFA sur le prix du tarif normal »,
tranche Romain Ngang, conducteur de moto-taxi.
Christelle Kouétcha
why there is too much suffer in our rich country
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