La production nationale du pétrole a connu
une hausse de 24,58%, au cours de ces mois.
Entre le mois de janvier et avril 2014, la
Société nationale des hydrocarbures (SNH), a transféré dans les caisses
du trésor public du Cameroun, 175,67 milliards de FCFA. Ces chiffres ont été
communiqués par la société, dans un communiqué rendu public dans l’édition du
quotidien nationale bilingue, Cameroon tribune. Cette somme cumulée, représente
les ventes effectuées par la SNH au cours de ces quatre derniers mois. Au 30
avril, la SNH révèle avoir vendu pour le compte de l’Etat, 5,042 millions de
barils de pétrole brut.
Le prix moyen de vente a été de 105 ,80
dollars (52 900 FCFA), par baril sur la période. L’entreprise qui a tenu son
conseil d’administration, le 03 juin dernier, annonce par ailleurs que la
production nationale du pétrole brute a connu une hausse 24,58%, au 30 avril
2014. Cette production était de 8,82 millions de barils. Et, comme l’explique
le président du Conseil d’administration de la SNH, ce relèvement de la
production est « dû à l’augmentation de la production du champ Disonni,
ainsi qu’à la mise en production des champs Padouk et Mvia », précise,
Ferdinand Ngoh Ngoh, dans un communiqué.
Le champ Mvia a été mis en production en
novembre 2013. Ce qui, « confère à la SNH le statut d’opérateur pétrolier à
part entière », souligne Ferdinand Ngoh Ngoh. Bien plus, avec le champ de Mvia,
situé en onshore dans le bassin Douala-Kribi-Campo, la SNH mise sur une hausse
de la production pétrolière en 2014. Surtout qu’en 2013, avaient enregistré une
baisse de l’ordre de 4,18%. Les ventes de pétrole brut n’avaient apporté que
434,92 milliards FCFA au budget de l’Etat camerounais au 31 octobre 2013 contre
278,3 milliards FCFA en 2012.
Pour cette année 2014, la SNH table sur
des perspectives positives de l’ordre de 25%. Au cours d’une réunion de la
Commission des finances de l’Assemblée nationale, le ministre des Finances,
Alamine Ousmane Mey, avait révélé, que le Cameroun envisage une
production pétrolière d’un peu plus 30 millions de barils, en 2014. Ceci, grâce
à l’exploitation nouveaux champs pétrolier, l’augmentation du tarif du droit de
passage du pétrole tchadien par le territoire camerounais, mais aussi de
l’utilisation par le Niger du même oléoduc pour l’évacuation de son pétrole.
Christelle Kouétcha
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