Le miel camerounais boudé peut servir dans
les boulangeries, le brassicole.

Ces miels importés conditionnés dans des
boites de 250g et 500mg, viennent de France, d’Australie, du Maroc, d’Egypte,
de grande Bretagne, des Etats Unis… La concurrence de ces produits, est
« grande », fait observer Casimir Ngangue, délégué de la Gic
Apipeme. A l’en croire très peu de grandes surfaces commerciales
sollicitent le miel camerounais. Quelques responsables de ces commerces
rencontrés n’ont pas souhaité donner les raisons. Toutefois, le reporter a
remarqué dans les supermarchés Mahima et Acropole a Yaoundé, que le miel
camerounais exposé « n’est pas très sollicité par la clientèle »,
souligne un responsable des rayons au supermarché Mahima. Il indique néanmoins
que les clients camerounais consomment le miel importé par
« curiosité », mais les plus friands sont les étrangers. Conséquence,
« il est difficile de voir les bouteilles de miel étranger mettre plus de
deux mois sur les étals, comme celles camerounaise qui durent des mois »,
confie un vendeur à Acropole. Le miel importé vendu dans ce magasin par
exemple, a été rafle en moins d’un mois apprend-on.
Pourtant, le miel importé « contient
des produits chimiques nocifs pour la sante, contrairement au miel camerounais
qui est produis naturellement », explique l’apithérapeute, Casimir
Ngangue. Comme lui plusieurs autres apiculteurs soutiennent, qu’une politique
commerciale nationale doit être mise en place pour valoriser le miel
camerounais. « Le gouvernement peut fixer un quota d’importation afin que
le miel camerounais trouve sa vrai place », propose Simon Koum,
apiculteur. Le miel camerounais est « majoritairement » utilisé par
les ménages. Pourtant, le miel est important pour l’agroalimentaire, les
boulangeries, les sociétés brassicoles, le cosmétique. « Si le miel
naturel du Cameroun est utilisé pour la fabrication des gâteaux ou des jus, on
aura des produits thérapeutiques qui permettront aux consommateurs de fournir
de bon rendements dans leur service », conclut le délégué d’Apipeme.
Christelle Kouétcha
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