Célibataires, débrouillards s’agglutinent dans ces échoppes pour satisfaire leur appétit, à moindre coût.

Les cafés de nuits ont de plus en plus pignon sur rue dans la capitale économique. Ils sont très souvent installés dans les carrefours. Le propriétaire à juste besoin d’un table bac, des ustensiles de cuisines et le tour est joué. Certains gérants ont pu construire une cabane en matériaux provisoires. Plusieurs gérants sollicitent les proximités des bars et boîtes de nuits. « Nous manquons presque pas de clients. Il y a des « fêtards » qui souhaitent rester éveiller et viennent commander une tasse de café », explique Hamidou, gérant d’une cafétéria à Deïdo.
Les clients de ces cafés se recrutent parmi les conducteurs de moto, les vigiles, les marchands ambulants, les belles de nuit, les célibataires qui n’ont pas toujours le temps de faire la cuisine… œufs aux spaghettis, purée d’avocats, tasse de café, salades, sont entre autres produits vendus dans ces cafétérias. Le prix des plats est fonction de la commande. Il oscille entre 150 Fcfa et 400 fcfa. Une omelette simple coûte 200 Fcfa, la tasse de café 150 Fcfa. La dégustation dans ces cafétérias se fait dans une ambiance d’intrigues, de divers et de rigolades.
Les cafétérias ouvrent autour de 20 heures, voire 23 heures. Certains vendent jusqu’au levé du soleil. Ils sont généralement gérés par des ressortissants maliens, sénégalais. L’équipe est généralement divisée en trois. L’un pour la cuisson, l’autre pour plonger et le troisième pour la caisse. « C’est pour que l’on se s’embrouille pas dans les calculs et que les clients soient satisfaits en temps réels », explique Haminou. La recette journalière selon les tenanciers de ces échoppes de nuit, avoisine les 60.000 Fcfa lorsque le marché a été fructueux.
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